INTERVENTION

Thématiques

Vous souhaitez dépasser un trouble anxieux, un trauma, une phobie? Retrouver un sommeil réparateur? Améliorer votre confiance en vous? Vous libérer du tabac? Vous alléger d’une souffrance émotionnelle? Dépasser un conflit familial ou professionnel? Cesser de ruminer ou de ravaler sans cesse votre colère?

Toutes ces thématiques sont très larges et peuvent s’aborder de différentes manières avec différents intervenants.
 
Par exemple, dans le cas d’un burnout, un accompagnement par son médecin traitant est bien sûr indispensable. Mais il est fort probable que ça ne suffise pas: le corps est épuisé et a surement besoin de repos et de bien-être (massage, yoga, etc.), d’une alimentation saine et peut-être de compléments alimentaires (nutritionniste).
 
Pour ma part je vais m’intéresser à trois aspects de la problématique:
  • l’aspect émotionnel (comme la peur de quelque chose, le rapport à l’estime de soi, les phases du deuil, les frustrations, etc)
  • l’aspect dynamique (la manière dont le problème rencontré se maintient dans le temps et son mode de fonctionnement)
  • l’aspect relationnel (quelle position la personne concernée occupe dans son système relationnel: “bon petit soldat”, “sauveur malgré tout”, “Calimero”)
Par exemple pour l’aspect émotionnel, j’aborde souvent les différentes problématiques selon les trois principales composantes émotionnelles suivantes:
  • la composante de la peur
  • la composante de la douleur
  • la composante de la colère
Il s’agit de trois portes d’entrée initiales, car différentes émotions peuvent se retrouver dans une problématique particulière. Mais il arrive souvent que l’une domine les autres, donc autant commencer par celle-là!
 
Par exemple, dans l’arrêt du tabac, on va assez rapidement tomber sur une composante anxieuse, rien qu’à l’idée de se séparer de cette vieille amie (ennemie?).
 
Dans les troubles du sommeil, on pourrait explorer ce qui alimente les ruminations (colère), comme des situations vécues ressenties comme injuste, ou l’inquiétude (peur) de quelque chose à venir.
 
Dans le cas d’un burnout, l’anxiété de toujours vouloir bien/mieux faire, la peur de ne pas être reconnu, l’estime de soi, sont des bonnes zones d’exploration et de travail.
 
Dans une situation de crise de couple, on peut aussi bien ressentir de la colère, que de l’inquiétude ou de la tristesse. Mais, je constate par expérience (rien de très scientifique ;-)), que la plupart du temps, la colère est très présente (comme dans la plupart des situations de conflit). Je commencerai donc probablement par explorer cette voie là.
 
Alors que dans la dépression, la douleur est souvent beaucoup plus présente: l’impression que rien ne sera plus jamais comme avant et qu’aucun espoir n’est permis.
 
Je travaille assez rarement sur l’axe du plaisir. D’abord parce que dans le cas du plaisir, il est rare que quelqu’un s’en plaigne. Si vous vous plaignez de manger trop de chocolat, ce n’est pas parce que vous n’aimez pas ça. Mais plutôt parce que ça impacte votre poids. Vous souffrez donc, peut-être, de l’image que vous véhiculez à l’extérieur, ou peut-être, que ce problème de poids a un impact sur votre santé (donc peur de tomber malade, dans ce cas).
 
Même dans le cas d’une addiction, si la personne souhaite que ça s’arrête, elle ne le souhaite pas parce que ça lui fait plaisir, elle le souhaite car elle en souffre d’une manière ou d’une autre.
 
La personne qui fume souhaite “arrêter” car la fumée abime sa santé, par parce qu’elle aime ça (on aime fumer car la nicotine est addictive et procure un sentiment de plaisir). L’axe principal sera souvent la peur, parfois la douleur aussi, ou encore la tristesse de se séparer de quelque chose qu’on a aimé pendant longtemps.
 
La personne qui boit, pour son plaisir, souhaite rarement arrêter de son plein gré, elle le fait pour quelqu’un d’autre (qui souffre de la situation), donc souvent “contrainte et forcée”. Le travail pourra éventuellement se reporter sur une problématique interactionnelle, en fonction du souhait de la personne qui consulte (plutôt que du demandeur). Ensuite on explorera ce que souhaite réellement la personne qui vient consulter. Si elle boit pour masquer une souffrance, on se penchera d’abord sur cette souffrance puisqu’elle alimente le comportement de protection, avant de modifier le comportement en tant que tel.

Processus

Mon rôle en tant que praticien en hypnose et en thérapie brève est de vous accompagner dans un processus de changement qui vise à vous permettre de sortir le plus rapidement possible de cette situation de blocage, qu’elle soit émotionnelle, relationnelle, personnelle, familiale ou professionnelle.

Comptez en moyenne trois à six séances, dont:

    • une séance d’anamnèse: l’occasion de faire connaissance, d’établir une relation de confiance, indispensable à tout travail de changement et de faire l’état des lieux de la situation-problème,
    • une à trois séances d’hypnose: rien de programmé ni de standard. Toutes mes séances sont du “sur-mesure”, en fonction de la situation du moment,
    • et/ou une à trois séances de travail et/ou de débriefing: pour évaluer comment le problème évolue entre les séances, renforcer la direction choisie ou la modifier si nécessaire,
    • une séance de consolidation en fin de processus pour valider l’équilibre retrouvé 

Remarques:

  • L’hypnose n’est pas une recette magique. Si vous êtes sujet à des migraines chroniques par exemple, il est fort possible que l’origine de vos migraines soit d’ordre physiologique. L’hypnose ne peut donc pas faire disparaître cette cause physiologique. Par contre, elle peut vous apporter de nouvelles ressources pour vous permettre de mieux gérer et d’atténuer cette douleur ;
  • Votre médecin traitant sera toujours et dans tous les cas votre meilleur conseiller. Il aura toujours le premier et le dernier mot. De plus, dans certaines situations, comme dans les cas de dépression ou de trauma, je demande systématiquement que vous obteniez l’accord de votre médecin avant tout travail émotionnel.